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Monoski & Avalanche

Avalanche : Prenez garde aux signes avant-coureurs


Monoskieur dans avalanche de plaques


Malgré le danger potentiel, il est possible de réduire le risque d’être pris sous une avalanche en prêtant attention aux signes avant-coureurs. Par ailleurs, de nombreux accessoires permettent désormais d'augmenter vos chances de survie.

Le danger d'avalanche est permanent, apprenez à l'estimer


Peu importe ce dont vous avez entendu concernant les avalanches, ce n’est certainement pas une situation que vous souhaitez vivre. Être emporté par une coulée de neige, c’est comme être percuté par une voiture à toute vitesse. En cas d’ensevelissement, la pression est indescriptible, vous ne pourrez sans doute plus que bouger vos orteils dans vos chaussures. Ajoutez à cela, la crainte et le sentiment d’être à peine capable de respirer ; vous n'avez absolument aucun autre contrôle que celui de vos pensées…

Rien n’est noir ou blanc dans l'évaluation du risque d'avalanche, c'est pourquoi c'est toujours une bonne chose de consulter les sites sur ce sujet. Si vous allez hors-piste, renseignez-vous auprès des pisteurs secouristes sur le risque d'avalanche actuel. Sur la toile, vous pouvez trouver des informations sur les conditions sur: www.lawinen.org (Europe), www.avalanche.org (USA) et www.avalanche.ca (Canada), www.anena.org (France)

Les sites de prévention sont également un bon moyen d’obtenir toutes les informations de base concernant le danger et les problèmes d’avalanches.

Les signes annonciateurs d'avalanches


La théorie c'est bien mais une fois en montagne, c'est bien souvent la nature elle même qui vous donne des signes d’alerte qu'il est primordial de prendre en considération.

 QUATRE SIGNES D’ALERTE D’AUGMENTATION DU DANGER D’AVALANCHE :
1. Des avalanches récentes sont les meilleurs indicateurs que d’autres avalanches pourront se déclencher sur des pentes similaires.
2. "La neige qui parle" – des bruits sourds « woumpf » quand la neige s’effondre sous les pieds ou des sons de caisse creuse même lorsque la surface de la neige est dure, indique aussi des conditions dangereuses. Des fissures qui craquent sous vos pieds sont aussi une autre indication de conditions instables.
3. Des vents forts ou une importante chute de neige (ou les deux ensemble) augmentent le risque d'avalanche. La plupart des accidents d'avalanches se produisent dans les jours qui suivent les tempêtes de neige.
4. Les changements de température, en particulier des réchauffements rapides, peuvent affaiblir les couches de neige et augmenter le risque de déclenchement.
  
Danger d'avalanche : savoir prendre la bonne décision

Le choix de l’itinéraire est également très important afin de rester loin des dangers. Il requiert cependant beaucoup d'expérience pour pouvoir lire le terrain. Il peut être judicieux de prendre un guide expérimenté qui a des bonnes compétences en matière d’avalanche et une bonne connaissance de la zone.

 QUATRE BONNES DÉCISIONS POUR LA SORTIE :
1. Choisissez des pentes en-dessous de 30 degrés. Les pentes de 30 à 45 degrés sont idéales pour la pratique du ski et du snowboard, mais ce sont aussi les pentes où se produisent la plupart des avalanches.
2. Ne faites pas confiance aux traces précédentes ; elles ne vous garantissent pas que la neige est stable.
3. Renoncez si vous doutez des conditions.
4. Équipez-vous pour le pire.

Avalanche : Mettez toutes les chances de votre côté

Malgré de bonnes connaissances et une attitude prudente et réfléchie, vous pourrez cependant être pris dans une avalanche. Dans ce cas, il s’agira d’être localisé et dégagé le plus vite possible - chaque minute compte.

Si vous skiez en dehors des pistes sécurisés ou plus loin en montagne hors du domaine skiable, vous devez toujours porter un détecteur de victime d’avalanche (DVA), des réflecteurs RECCO, une pelle et une sonde. Avec le DVA, vos amis peuvent vous rechercher. Avec les réflecteurs RECCO, vous êtes localisables par les secouristes professionnels.

La plupart des vêtements, des casques, des chaussures de ski et des protections dorsales sont équipés avec des réflecteurs RECCO afin d’être détectable. Vous ne savez pas toujours d’avance que vous allez skier dans un terrain avalancheux. Avec les réflecteurs RECCO, vous serez toujours localisables par les secouristes professionnels.

Mon propre exemple

Guide de bonne conduite du monoskieur et du randonneur.

Pour la Nivologie de Base : les types de grains, les gradients de température, les types d’avalanches, les mécanismes de plaque à vent, de couches fragiles etc…. je vous invite à regarder sur internet ou sur les documents de l’ANENA il y a énormément de choses…

Préparer sa sortie

La préparation d’une sortie se fait en récoltant le maximum d’informations sur le massif et le secteur où vous avez décidé d’aller. Plus vous avez l’habitude d’un site et plus votre choix sera facile (attention aux excès de confiance qui vous pousse à aller dans un coin connu par des conditions dangereuses!!)
exemple : par mauvaise visibilité et par conditions d’enneigement important la forêt est vraiment un lieu à recommander mais attention cependant car certaines pentes ou talus sont très raide et peuvent suffir à vous ensevelir. De plus les obstacles naturels sont un vrai danger en cas d’avalanche donc attention et gardez un œil sur tout le monde.
  • Consultation du BRA local (Bulletin Risques d’Avalanches)
  • Météo du coin et phénomène particulier lié au secteur (vent, frontière, quantité de neige etc…)
  • Début de saison ( déterminant pour le déroulement de la saison)
    c’est un point clé sur lequel il faut insister. L’observation constante des quantités de neige, de la météo, du vent depuis le début sur un secteur est primordiale pour connaître la dangerosité du site . La connaissance du site en été herbe rocher schiste…. peut vous aider aussi à faire un choix.
  • Carte IGN
    exposition réelle de la course (souvent trompeuse, seule une carte ou une boussole peuvent renseigner sur l’orientation de la pente)
  • Degré de pente (souvent trompeur sur les parties sommitales)
  • Courses de replis ( malgré toute la préparation c’est une fois sur place que vous saurez si la course est envisageable ou pas donc autant avoir un joker…)
  • Réseau GSM (est ce que le téléphone passe dans ce vallon?)
    téléchargez une application qui vous donne votre coordonnée GPS (localisation rapide du PGHM)
    enregistrez dans votre répertoire le numéro du PGHM (secours en montagne)
  • Nombres de participants ( plus nombreux, il faut prévoir plus de temps donc attention aux horaires!) ne pas hésiter à diviser le groupe sur deux courses dans un même vallon gain de temps
  • Pharmacie
    trousse de secours, pansement compressif, couverture de survie…
  • Pelle Sonde DVA avec des piles et un entrainement régulier bien sur !!!
  • Airbag
  • Talkie-walkie (très utile pour garder un contact avec le groupe, pour donner le départ du prochain skieur, ou pour tout autres informations sur la qualité de la neige, éventuels obstacles etc…)

Sur place

  • Contrôle des DVA en émission et en réception de tous les membres du groupe
  • La météo est elle conforme aux prévisions (organisation des secours dans le mauvais temps ?)
  • Informations auprès d’un Service des pistes d’une station de ski
  • Sur place analyser le terrain et les différents phénomènes qui ont pu se produire : Vent, Neige, Avalanches… C’est un point décisif : « Est ce que mon plan colle avec la réalité ? »
  • Plan de repli éventuel (ce n’est pas un échec mais bel et bien une preuve d’adaptation qui est remarquable!!)
  • Ce que j’appelle LES VRAIS DISTANCES DE SECURITE c’est à dire simplement si la pente que je monte dois partir et que nous sommes 5, il y aura seulement 1 seule personne enseveli et 4 personnes à la recherche dva pelle et sonde…. et non pas l’inverse !!!
    les distances peuvent être très grande et le contact peux se garder au walkie-talkie
    car on sous estime souvent la taille des avalanches ainsi que les volumes.
  • Ce que j’appelle LES VRAIS POINTS DE REGROUPEMENTS c’est à dire simplement un endroit ou clairement le risque est le plus faible possible d’ensevelir quelqu’un.
Ces deux points sont extrêmement importants, souvent mal respectés et mal appliqués, ils sont à l’origine de nombreux accidents.

Itinéraire de montée

Je voudrais aborder un point qui me parait important sur le choix de l’itinéraire de montée.
Pendant des années on pensait qu’il était mieux de remonter une pente avant de la skier
le point positif est que l’on peut se rendre compte directement des conditions de la pente sur place évidement…. mais parfois trop tard.
Les points négatif :
  • A la monté on a chaud donc souvent on est dévêtit, on transpire le risque d’hypothermie est donc plus grand en cas d’accident
  • Les fixations sont souvent bloqué en position montée pour ne pas perdre les skis dans les conversions. Les leash si ils ne sont pas débrayables transforment vos skis en véritable corps mort et vous entrainent vers le fond.
  • Il est quasiment impossible de s’échapper ou de tenter quelque chose en cas d’avalanche.
  • Le temps d’attente pour un groupe au pied d’un passage raide (un par un)
  • Le risque de finir une partie raide à pied , ski sur le sac et aller chatouiller des couches fragiles en profondeur…

Il n’est pas tout le temps possible d’éviter une pente ou de la contourner (trop technique)

Dans les parties finales souvent plus raide :
  • Sortir la poignée de l’Airbag
  • Débrayer les skis de la position montée enlever les leash si ils ne sont pas débrayable
  • Enlever les dragonnes des batons
  • S’habiller et remettre les gants bonnet…
  • Augmenter les distances de sécurité

La descente :

  • Itinéraire et obstacles naturel rocher, barres…
    très important de faire le choix d’une descente ou si une avalanche vient à partir vous ne sauterez pas une barre de 30m ou de se faire plaquer contre une forêt de mélèze votre Airbag ne servirait strictement à rien.
  • Type de neige
    si vous skiez sur de la plaque dur ou de la neige très lourde en cas d’avalanche les dégâts traumatologiques sont très importants.
  • Volume
    très important d’avoir une idée des volumes de neige pouvant être mis en œuvre dans une avalanche
    attention le vent peux ramener des volumes considérables en quelques heures.
  • Un sondage est valable uniquement sur la pente que l’on va skier donc dur à mettre en œuvre.
  • Mesurer le degré de pente rapidement avec ses bâtons ou un clinomètre (téléchargeable sur smartphone)
  • Savoir purger une pente (corde et corps mort) ce n’est pas une erreur de sécuriser une pente avant de la descendre
  • Attendre que tout le monde soit monter avant de descendre dans la pente (et même les personnes extérieur au groupe!!!)
  • Vraies distances de sécurité
  • Vraies points de regroupements

 Attention

  • Aux ruptures de pente dans la pente, on pense souvent que la plaque se forme uniquement derrière une ligne de crête mais pas seulement. Les obstacles naturels ou les décrochements font de merveilleux pièges à neige et parfois très éloignés de la crête.
  • Attention aux horaires au printemps et surtout au regel qui peux être très médiocre avec une altitude 0° haute ainsi qu’une simple couverture nuageuse. Vous vous retrouvez rapidement le matin tôt avec les conditions de la veille tard !!!!
  • Respectez un délais minimum de 24 à 48h après une grosse chute de neige ou une période de vent et soyez observateur.
  • Les rochers ou les arbustes ne sont pas des points d’ancrage de la pente, bien au contraire, ils sont souvent l’origine des amorces de rupture.

Soyez raisonnable

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