Le meilleur moyen de voir si une piste est bien préparée c'est de la tester avec un Monoski en titanal made Aluflex... et bravo aux services des pistes des contamines, ça passe comme une lettre à la poste
Ca faisait longtemps que nous n'avions pas eu de telles conditions d'enneigement au dessus de 2000m un 25 novembre, neige froide et légère , un soleil présent pendant les deux jours, bref de quoi assouvir des monoskieurs mort de faim...
Vous avez un monoski ancien et pas très joli , plutôt que de le mettre à la décharge"Savoie74" de Panam avec son accent du sud ouest vous apprend comment l’embellir facilement...
C'est à Tignes comme chaque année que cette saison démarre sur les chapeaux de roue, avec une excellente neige de 2800 à 3400m et accompagné d'un grand soleil.
Une petite vidéo dédicace à tous les monoskieurs mais surtout à mes deux compères de saison de monoski : Francois et Nico
Tout jeune fabricant haut Savoyard situé dans le Genevois, avec de véritable doigts de fée capable de nous sortir des planches de toute beauté, en collaboration avec cette marque nous devrions pouvoir sortir un modèle de monoski en 2017.. Plus d'info courant 2017, avec d'autres surprises.... En attendant quelques images prisent lors de ce salon sur l'étendu de son savoir faire....
Aluflex : Monolith la Perfection sur une planche !!!
Proche
de la perfection et sans doute ce qui se fait de mieux aujourd’hui
dans le monoski.
Fabrication
artisanale, 100% française, réalisée par le shaper Daniel Serre et
son apprenti Piero.
Toutes les matières premières ont été
rigoureusement sélectionnées, puis transformées à l’atelier du
Giffre en Haute-Savoie, à la main, sans sous-traitance.
La Monolith existe actuellement en 2 longueurs 1.80m , 1.90m, et suivant deux largeurs : 0/+10mm . Deux autres longueurs feront parties du catalogue en 2017 : 2m et 2.10m .
Dans
un esprit Custom, les modèles seront manufacturés suivant les informations communiquées par l'utilisateur ( son poids, son niveau, ses préférences et son utilisation ). Ces planches sont disponibles en plusieurs flex,
par tranches de poids, sans surcoût. Les plages de flex : S : moins de 65kgs - M : de 65 à 80 kgs - L : de 80 à 95 kgs - XL plus de 95 kgs .
Modèle 2016
Monolith 180
Cote : Longueur : 180 modèle normal
Largeur : 240-190-200
Rayon : 17.2 m
Cote : Longueur : 180 modèle large
Largeur : 248 - 200 - 212
Rayon : 17.1 m
Monolith 190
Cote : Longueur : 190 modèle normal
Largeur : 240-190-200
Rayon : 19.8 m
Cote : Longueur : 190 modèle large
Largeur : 248 - 200 - 212
Rayon : 19.3 m
Modèle 2017
Monolith 200
Cote : Longueur : 200 modèle normal
Largeur : 242-190-202
Rayon : 20.9 m
Monolith 210
Cote : Longueur : 210 modèle normal
Largeur : 242-190-202
Rayon : 23.7 m
Pour finir, un "rocker" spatule unique et
complexe, "le Marcel’s Rocker". Ultra-efficace, facilitant la
déjauge.
Sous la pression d’une courbe, il s’annule pour que la
carre retrouve un contact optimal sur toute sa longueur, améliorant ainsi la
tenue et la conduite. Il n’entre pas en vibrations désagréables sur terrain dur
et/ou mouvementé, garantissant un grand confort.
Deux nouveaux moules permettront d'avoir deux longueurs supplémentaires en
2017 : 2.00m et 2.10m.
Sandwich bois / fibre / AMAG Titanal®, est garant d’une solidité et d’une tenue
dans le temps supérieur.
Le Titanal : Il apporte la
rigidité en torsion, l'amorti et le rebond.
Le noyau bois : Frêne blanc.
Les Chants : en ABS totalement
périphérique donne l’étanchéité du noyaux mais accroît la solidité et
l’homogénéité de la déformation.
Les Carres sont larges en acier
trempé, 2x2mm périphériques, préparation -1° et 88° .
Talon en Aluminium.
On parle de qualité aviation
avec une glisse sans équivalence grâce à sa semelle en graphite (donc noire)
P-Tex 4509 nano carbone dense et glissante, structurée et imprégnée de fart
VOLA MX200
La méthode de fabrication,
originale et propre à l’atelier, permet des calages et des usinages d’une
précision de l’ordre du 1/10e de millimètre.
Curieux? Plus de détails…
Cette construction a l’avantage de proposer une rigidité en
torsion qui permet aux engins de se brider sous l’effort. Seul le Titanal
permet ce travail mécanique.
Si vous lui demandez, d'êtres tonique, ça accroche.
Ça taille. L’engin est vif, réactif, il accepte la vitesse sans broncher, vous
lâcherez avant lui. Ce qui ne l’empêche pas d’être maniable et précis.
Vous pouvez vous référer aux schémas qui illustrent les propos ci-dessous.
Un engin qui bénéficie d’une construction incluant du Titanal, utilisé à bon
escient, a la particularité d’être rigide en torsion (mais pas en flex!) et
aussi et surtout celle de se brider, permettant un ancrage de plus en plus
prononcé sous l’influence de la pression exercée. Il en résulte une accroche
phénoménale et une grande précision de pilotage. Ce matériau n’empêche pas un
flex très progressif et une réactivité exemplaire, bien au contraire. Le
Titanal est un alliage d’aluminium produit par la société autrichienne AMAG.
C’est un matériau isotrope, ses propriétés mécaniques sont identiques dans
toutes les directions.
Les noyaux bois (frêne blanc ou mixés avec bambou, paulownia…), sont en fil
régulier et continu, sans nœuds ni aboutages, leur profil est calibré par
ponçage de la spatule au talon, jusqu’au millimètre, avec une précision au
1/10e de millimètre.
Les chants en ABS (une formule spécifique à cette application) viennent
épouser avec précision les lignes de côtes et donc les carres. Ils forment une
ceinture étanche et résistante autour du noyau. Cette particularité de
fabrication, qui demande beaucoup de temps et d’application, contribue à une
déformation très homogène et à une solidité qui font la réputation de la
marque.
Y contribue également, l’utilisation massive de caoutchouc, très fin, sans
compter son coût important, qui facilite le glissement entre les matériaux et
procure un amortissement, associé au bois, sans égal. La douceur d’un engin
Aluflex, en termes de toucher de neige quelle qu’elle soit, molle ou dure, y
est pour beaucoup.
La fibre de verre, d’épaisseurs et de couches variables selon les besoins,
apporte un rôle moteur, en ce sens qu’elle restitue l’énergie de déformation,
ce qui donne rebond et réactivité aux engins. Fibre bidirectionnelle, câblée.
Propriétés mécaniques quadri axiales, anti-torsions.
En ce qui concerne la glisse, nous utilisons ce qui se fait de mieux en la
matière. Cette semelle de densité élevée (la plus efficace sur toutes neiges)
P-Tex 4509, est soigneusement structurée et fartée. S’y ajoute la propriété
d’inertie thermique du Titanal, au contact de la semelle, et vous goûtez à la
glisse absolue, sans retenue…
Les carres, en acier trempé, larges (2×2 mm) pour plus de solidité et de
tenue aux affûtages répétés, sont tunées, -1° en inférieur et 88° en latéral.
Elles sont la plupart du temps périphériques, formant une solide ceinture
autour de l’engin. Certains modèles ont un talon (et spatule, plus rare) en
aluminium
Il existe une multitude d’autres détails techniques, certains que nous préférons garder pour nous, propres à chaque produit manufacturé…
Le MAGNUM 176 est un monoski 30% piste et 70% hors piste. C’est la planche idéale pour la forêt et la poudreuse mais aussi pour carver sur les pistes !
Le FREE est ludique et évolutif par excellence ! Hyper polyvalent, il est aussi efficace sur piste qu’en poudreuse. D’une très grande maniabilité avec sa spatule progressive : c’est la planche 50% piste et 50% hors piste.
L’ESPRIT DE GLISSE est uniquement destiné à ceux qui recherchent la perfection ! C’est la planche idéale pour semer skieurs et snowboardeurs aussi bien sur piste que dans la poudreuse. Son toucher de neige incomparable le prédestine aux amateurs de sensations pures recherchant
Un petit extrait de ce que vous trouverez prochainement sous cet onglet LA PRATIQUE
Je vais tacher de synthétiser et de mettre par écrit toutes les expériences relevés auprès des utilisateurs de monoski dit " modernes" afin de vous apporter une base de pratique.
Le monoski sport de glisse de l’élite comme le surf, le « fun » par force 7…. ?
On aurait pu le croire, mais c’est fini ! Finis ces gestes étonnants, ces projections du ventre en avant, ces bras jetés au ciel qui pouvaient séduire certains mais qui repoussaient nombre de bons et même d’excellents skieurs.
Avec les derniers monoskis proposés, tous les bons skieurs peuvent connaître l’ivresse du monoski en profitant à 100% de la technique deux skis déjà acquise !
Je vous l’affirme : en deux heures, si vous êtes un bon skieur, vous skierez « mono » non seulement dans la poudreuse mais aussi sur neige damée et même sur la glace ! Si vous êtes seulement un skieur moyen, il vous faudra un peu plus de temps mais en quelques heures vous pourrez déjà avoir une efficacité accrue en neige profonde ou ramollie par le soleil.
Pourquoi le monoski ?
S’il ne s’agissait que d’une mode et que pour se distinguer, on doive accepter de souffrir sur les faux plats, de se faire refuser l’accès de certains téléskis et télécabines, et de se mettre en difficulté dans certaines neiges poudreuses ou verglacées… le jeux n’en vaudrait pas la chandelle !
Mais aujourd’hui le monoski est beaucoup plus qu’une mode ! Dans la hiérarchie des sports de glisse, il vient avant le ski traditionnel, si l’on prend comme critère d’appréciation la jouissance et même l’ivresse que donnent tous ces sports. Et de cette jouissance naît une communion plus étroite avec l’élément, ici la neige, la pente, la montagne.
Pourquoi cette jouissance accrue ? Parce que les frottements sous le ski sont moindres ( sa surface égale celle de trois skis ) . Parce que les irrégularités de la surface neigeuse sont gommées ? Parce que l’homme aux pieds liés n’est plus le bipède habituel et se sent devenir oiseau ? Peu importe d’ailleurs, le fait est là : avec le monoski le très bon skieur initié peut créer les conditions d’une pratique encore plus exaltante. Pourquoi se priverait-il de ce « plus ».
Même au strict plan de l’efficacité, le monoski se justifie. Certainement pas sur des tracés de compétition, ou les skis traditionnels resteront, à mon avis, imbattables, mais sur les neiges non damées, profondes, lourdes, irrégulières ou même croûtées. Là , le monoski est imbattable. Il est d’abord d’un maniement plus facile. Il apporte aussi une plus grande stabilité. Enfin, il permet une pratique économique aux plans du travail musculaire et de la dépense foncière. Le monoskieur entraîné est un dévoreur de grands espaces et de dénivellation…
En conclusion que vous soyez un amoureux des sports de glisse, un fanatique du tout terrain et de la profonde, un ennemi des pistes trop damées et trop encombrées, un sportif qui aime se « défoncer » dans l’action, ou même plus simplement un technicien qui a toujours plaisir à s’initier à de nouvelles techniques, vous devez obligatoirement ajouter à la panoplie des engins sportifs que vous rangez dans votre garage un monoski moderne.
Avant 1984, la mise de fond aurait été prématurée, le monoski était en pleine évolution et imposait une technique trop différente de celle des skis traditionnels. Aujourd’hui, « le monoski est devenu vingt fois plus facile et permet une pratique très sobre, avec la technique du ski classique ». Je viens de citer les parole de Nano Pourtier, ex coureur en ski alpin, devenu champion du monde de ski acrobatique qui fut l’un des premiers monoskieur de France avec le regretté Pierre Poncet.
A SUIVRE...
Depuis maintenant quelques année un rendez vous de monoski manquant l'ouverture du domaine du ski d'été s’effectue sur le glacier de Tignes ..
Cette année le soleil avait élu domicile pendant cette période pour nous permettre une vraie exploitation du domaine dont notamment la face nord de la Grande Motte ...
l'occasion de pouvoir repartager quelques courbes avec des amis...
Un nouveau Split monoski ALUFLEX : Le Split Monolith de Fiberflex .
La dernière version 2020 ici Depuis ces dernières années, le fabriquant Aluflex continue de rester
à la pointe de l'innovation dans le domaine du monoski.
Ensemble nous avons essayé de trouver le shape qui puisse nous donner un
équilibre afin de permettre d'exploiter les monoskis de manière efficace dans
tous les domaines en essayant de se rapprocher le plus possible d'une
utilisation polyvalente.
Parce que le monoski est et reste une glisse facile et
doit être accessible par tout le monde.
Ainsi La "Monolith Titanal" et sa spatule progressive rocker était
née... et bien née car après une année d'essai : 900 kms de glisse et plus de
200000 m de dénivelés négatifs nous avons pu valider ce shape qui nous aura donné
une entière satisfaction, nous donnant un vrai sentiment d'avancé dans le monde
du monoski même si on pouvait déjà trouver ce concept de spatule chez Faction.
Le savoir-faire de Daniel et Piero d'Aluflex apportant un vrai plus et une vraie
différence dans le dynamisme de cette planche en Titanal.
Celle-ci se déclinera en 3
longueurs à partir de 2016, voir peut être 4 ( 180 cms-190 cms-200 cms ) dont
deux largeurs de planche ( Large ou étroite suivant le gabarit et la pratique du
monoskieur ). Je créerais un topic sur ce blog plus tard concernant les caractéristiques de cette
planche.
Maintenant c'est sur ce
concept que j'ai poussé Daniel et Pierrot à me sortir un Split monoski. Mon
Split Aiguille verte de 185 étant bien trop lourd pour envisager de faire des
courses de plus de 1000m. C'est ainsi que je définissais mon cahier des charges
en leur demandant de me faire une recherche de matériaux pour atteindre un
poids inférieur à 2kgs tout comprit par ski. C’est donc naturellement que nous
nous sommes dirigés vers Fiberflex abandonnant le Titanal du même coup.
Après 11 mois de recherche et de fabrication le Monoski Split Fiberflex sortait
des ateliers d'Aluflex entièrement équipé d’accessoires PLUM.
Caractéristiques de cette planche :
Longueur : 180 cm
Cote : 240-190-210
Essence : Paulownia-Frêne.
Renfort fixation :
Phénol
Poids : tout comprit avec peau : 1.9 kgs par ski, ce qui en fait le plus léger Split monoski du marché.
Le test de ce split aura été validé une semaine plus tard dans une l'ascension du Mont-Blanc.
Encore une fois le pari s'avère gagnant, léger en ascension,
équivalent à ce que l'on peut avoir en ski, mais il garde du nerf en descente
malgré sa souplesse qui m'a un peu déstabilisé dans les premiers virage de la face nord du Mont-Blanc...
Bien évidement la descente ne se compare pas avec
sa sœur en Titanal et nous oblige plutôt à de la petite
courbe de faible vitesse mais celui-ci reste efficace et de bonne accroche...
il faut juste savoir doser sa puissance et trouver son bon équilibre.
Finalement cette planche offrira un bon compromis entre la montée et la
descente, tout en gardant le véritable plaisir de la découverte des grands espaces et de la randonnée en ski.
Objectif Mont-Blanc pour la Split Monolite de Fiberflex.
Nous avons profité d'un créneau météo de deux jours avec mes compères Benjamin, Florent, Adrien, Yannick pour se donner l'objectif de gravir le toit de l'Europe 4810m. Je profite de l'invitation pour réaliser le test en grandeur nature du tout nouveau Split Monolite de Fiberflex, qui est tout juste sorti de l'atelier d'Aluflex une semaine auparavant. Je reviendrais sur les caractéristique du produit sur un autre article. Départ de l'aventure à 13hrs au plan de l'aiguille du Midi.
(De gauche à droite) : Adrien-Benjamin-Yannick-Florent-Grefzy
Du Plan de l'Aiguille (accès téléphérique de l'aiguille du Midi 1er tronçon) nous descendons pour prendre pied sur le glacier des Pèlerins,
Descente dans les cailloux pour rejoindre le glacier des Pelerins
On commence à chausser partir des Pèlerins dans une neige de Printemps mais surtout sous une averse... c'était pas forcement prévu et nous sommes vite trempé, le soleil reviendra au niveau du Glacier des Bossons.
Split monolite Fiberflex
Ensuite on se dirige vers le glacier des Bossons par une traversée sous le téléphérique de l'Aiguille du Midi sans perdre d'altitude.On traverse la ligne de l'ancien téléphérique et sous le glacier Rond (attention aux chutes de séracs), d'ailleurs ce jours là de monstrueuses avalanches de neige lourdes étaient descendues..
Adrien
Arrivée de Florent et Adrien devant les cathédrales du glacier des Bossons, la pluie cesse de tomber. Enfin !!!
Adrien & Florent aux Bossons
Du glacier des Bossons, on va effectuer une traversée dans un dédale de séracs et de crevasses jusqu'à la Jonction à l'aplomb du refuge des Grands Mulets (3051m). On remonte en fin de journée vers 18 hrs la dernière grosse pente de 350 m de denivellé qui nous amène au refuge.
Juste le temps de poser son matos et de faire quelques rencontres sympas dont Glen PLAKE qui après avoir vu mon Split veut le même pour l'année prochaine...
Glen PLAKE
Et Tal du développement Split Plum
Tal de Plum
Après une courte nuit , démarrage des hostilités vers 2hrs du mat en direction de l'arête nord du Goûter.
Bejamin en plein Ckeck
Du refuge, on va rejoindre la rive gauche du glacier et nous allons remonter le plus haut possible à ski jusqu’à atteindre le pied de l'arête nord du Dôme.
le soleil commence à se lever.
Le levé du soleil sur l'aiguille du midi
Au bout de 2h30 de rando la progression ne devient plus possible à ski, il faut alors continuer en crampons piolet pendant 2h qui vont me sembler interminable à cause du poids mal équilibré dans mon dos .
Chaine des Fiz
Ville de Sallanches depuis le Dome
Nous rechaussons les ski vers 3800m pour contourner la bosse sommitale du Dôme par la gauche et pour rejoindre le col du Goûter.
J'arrive au Dôme du Goûter, j'ai encore la pèche mais c'était sans compter sur mon mal de crane qui allait arriver.
Arrivé au Dome du Goûter : 4200 m
Split Monolite Fiberflex au Dôme du Goûte
Split Monolite Fiberflex au Dôme du Goûter
Ensuite nous allons atteindre le refuge Vallot 4367m, l'itinéraire est ensuite évident (du moins par beau temps) : les Bosses et l'arête sommitale.
On peut laisser les skis au refuge Vallot ou les porter si on compte descendre le versant N du sommet (cf itinéraire Face N). moi ça sera mon point d’arrêt , Un gros mal de tête me contraint d’arrêter là.
La petite pause de mes compagnons au sommet du toit de l'Europe.
La petite pause de mes compagnons au sommet du toit de l'Europe.
Je profite pour me faire un joli petit couloir sous Vallot à peine rayé par deux traces qui me permet de rejoindre mes compagnons en bas de la face nord du Mont Blanc, 500 m pour m'en mettre plein les narines...
La suite de la descente est classique par les Grandes Montées et le Petit Plateau pour arriver sur la gauche des Grands Mulets, par contre pendant la descente on en prend plein les mirettes tellement le paysage est magnifique....
L'année prochaine on y retournera et cette fois ci l'objectif sera d'aller jusqu'au sommet du Mont Blanc, mais je suis déjà super satisfait d'avoir pu emmener ce Split extra léger plein de promesse au dessus de 4200m... La seule et véritable arme pour les monoskieurs qui désirent aller loin dans la pratique de la randonnée à ski.